À la case « profession », Simon Accarier et son équipe pratiqueraient la confection d’évènement que nous ne serions étonnés. Lui-même le dit : « le GRP, c’est de l’artisanat ». Ou comment un haut alpin du Champsaur émigré en Pyrénées, décide avec Michel Fropier de créer leur Grand Raid en 2008. Distance originelle ? ni 20, ni 40, mais directement 75 et 150 kilomètres ! 241 partants inaugureront le long tandis que naissent les MIUT ou autres Lavaredo. Voilà pour le coup de vieux.
Fin aout 2024 : le GRP propose 7 courses à 6700 coureurs, a tenté le format 220K, croule sous les demandes et se joue à la loterie, lui aussi. Avec 13855 préinscriptions pour 2025, la messe est dite et signe l’évolution du trail, autant qu’une suite logique pour cet incontournable en Pyrénées.
À agenda clairsemé, évènement célèbre ? l’ultra calendrier du sud-ouest est-il aussi dépourvu qu’on le pense ? et surtout, comment ne pas évoquer la Diagonale des fous : quelle part d’attirance entre la technicité du GRP ou son sésame pour le Grand Raid de la Réunion ?
Car jusqu’alors, le partenariat GRP-Grand Raid permettait l’accession à ce dernier via 3 tickets en jeu. Énième ressemblance d’âme entre les deux évènements férocement indépendants ou coup de génie pour illuminer les Pyrénées ? l’intégration du GRP aux Gran Canaria World Trail Majors s’est faite en 2024, « sans forcer, par échanges progressifs et logique » selon Simon Accarier. « Nous sommes très curieux de voir ce qui va en sortir » complète-t-il : nous aussi. L’UTMB aussi ? Hého ?
Share this post