À son arrivée en 2021 à la présidence du Grand Raid de La Réunion, Pierre Maunier a suscité attentes et questionnements. Une “nouvelle ère” : plus de marketing, une ouverture maîtrisée des dossards, des jumelages, et, plus largement, la volonté de faire évoluer un événement réputé pour sa singularité mais parfois perçu comme figé. On s’inscrit clairement “après l’ère Chicaud”.
Quelques questions de fond : le GRR peut-il continuer à prospérer sans une évolution plus profonde de son modèle ? Pourquoi l’épreuve fonctionne-t-elle et quelles sont ses éventuelle menaces ? La position “nous ne craignons rien, même face à l’UTMB” n’est-elle pas risquée. Modernisation pragmatique intégrant identité et expérience coureur.
Côté terrain, pourquoi le tracé n’explore-t-il jamais un axe nord-sud ? Et soyons complètement fous, quid d’un format aller-retour ? S’ajoutent des sujets plus sensibles : les départs de Chambry (écoutez notre ITW) et Bénard, quid de la bronca, ou encore la question des retombées financières quand la Diagonale traverse un maximum de collectivités. Attente, transparence et “parler vrai”.