Jean-Philippe Tschumi revient sur son approche singulière de l’UTMB 2025. Fidèle à son style détaché mais précis, le coureur suisse explique pourquoi il a choisi de rester dans son chalet, loin du tumulte de Chamonix, pour n’arriver que le jour de la course. Derrière cette décision, une volonté claire : préserver son énergie, éviter la pression médiatique et rester concentré sur l’essentiel. L’entretien met aussi en lumière sa projection chronométrique : autour de 21 heures, un temps qui le placerait dans le top 10. Entre ambition et réalisme, il insiste sur la difficulté d’aligner tous les paramètres le jour J.
Au fil de la discussion, on découvre un athlète à la fois méthodique et lucide. Tschumi détaille ses repérages minutieux, segment par segment, tout en reconnaissant les pièges de la première moitié de course et l’importance de la gestion. Il affirme vouloir rester dans sa bulle, sans se caler sur d’autres favoris, convaincu que la clé réside dans son rythme propre. S’il reste attaché aux courses cassantes qui ont forgé son style, il voit dans l’UTMB une opportunité d’apprendre et de se confronter à un format plus roulant. La diagonale des Fous, qu’il n’exclut pas pour 2025, reste en toile de fond, mais pour l’heure toute son énergie est tournée vers ce rendez-vous autour du Mont-Blanc.
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