Dans cette vidéo, je propose une prise en main complète et commentée de la Nike Vaporfly 4, dernier opus d’un modèle devenu emblématique dans l’univers du running sur route. Je reviens d’abord sur mon rapport ambivalent à la marque Nike, entre scepticisme sur le branding et reconnaissance de leur capacité à innover, notamment avec l’introduction de la plaque carbone, avant d’entrer dans le détail de cette quatrième version.
Je compare successivement les éditions 2, 3 et 4, en mettant l’accent sur les évolutions visibles : design du talon, légèreté accrue (190g, puis 180g, et désormais 172g pour la Vaporfly 4), modification du mesh (toujours aussi fin et respirant), et amélioration de la languette que je n’avais pas aimé sur la VaporFly 3. La chaussure conserve une architecture très travaillée, avec un amorti en PEBA et une plaque carbone dont le traitement visuel évolue aussi d’un modèle à l’autre. J’insiste notamment sur les variations d’épaisseur de mousse à l’arrière, qui impactent la stabilité et la sensation d’enfoncement au talon.
Je passe ensuite au test terrain : premières foulées, sensations dynamiques, ajustement du fit. La Vaporfly 4 m’a semblé particulièrement fluide et bien équilibrée, tout en restant fidèle à sa vocation de chaussure légère, rapide, pensée pour les coureurs à foulée médio-pied. Je la compare à plusieurs concurrentes directes : la Hoka Rocket X2, le modèle le plus proche selon moi, la Saucony Endorphin Pro 4, moins convaincante sur le dynamisme, et l’Asics Metaspeed Sky Paris, plus exigeante de par sa rigidité à l’avant.
Au final, la Vaporfly 4 me semble marquer un léger pas en avant sur plusieurs aspects par rapport à la V3, tout en gardant son ADN. Je ne propose pas de test chiffré sur la performance – trop de variables personnelles entrent en jeu – mais je m’attarde sur les ressentis, les ajustements de conception, et ce que ces détails révèlent de l’évolution de la gamme.
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