Je vous parle aujourd’hui de trois nouveautés : la Hoka Mafate X, modèle maximaliste et technique qui interroge par son poids incompatible avec son X ; les chaussures Rossignol Venosk et Vezor, qui confirment l’arrivée de la marque sur le segment du trail ; et enfin la Suunto Run, une montre GPS avec écran AMOLED qui mise sur un positionnement tarifaire très agressif.
Hoka Mafate X : le trail maximaliste un peu trop lourd ?
Je commence avec la Hoka Mafate X, que vous avez sans doute déjà vue passer dans ce coloris jaune très visible. C’est une chaussure que j’attendais, et que j’avais déjà présenté ici à l’occasion du salon Sport Achat en septembre. Le X, chez Hoka, signifie présence de plaque carbone.
Premier point qui saute aux yeux (et aux pieds) : le poids. 335 grammes en 2025, ça pique un peu, surtout pour une chaussure qui se veut moderne et équipée des dernières technologies. Le stack est très élevé, autour de 50 mm. On retrouve une architecture double mousse : une couche de PEBA visible en orange à mi-hauteur, prolongée sous le pied, et une base plus classique en EVA (mais probablement également supercritique) en blanc.
L’assemblage est intéressant : on combine confort et souplesse via le PEBA, et une certaine structure grâce au reste de la semelle en EVA. Une recette qu’on retrouve désormais dans de nombreux modèles haut de gamme comme la Prodigio Pro de La Sportiva ou la S/Lab Ultra Glide. Pour autant, j’émets quelques doutes sur la pertinence de cette plaque carbone en trail, surtout avec une semelle aussi volumineuse.
La semelle extérieure est en Vibram, avec des crampons peu marqués mais au design…amusant : smileys et morceau de fromage. Un clin d’oeil aux hallucinations en Ultra ?
Un test terrain complet de cette Mafate X arrivera bientôt. J’ai déjà couru avec, et j’ai des choses à dire. À suivre dans les prochains jours.
Rossignol Venosk (et Vezor) : un 2ème produit plus accessible
Suite : les chaussures de trail Rossignol, et notamment le modèle Venosk. Il y a quelques mois, la marque lançait sa toute première chaussure, la Vezor. Cette Venosk en est une déclinaison plus polyvalente, plus accessible aussi (140 €), pensée pour un public plus large.
J’ai les deux paires sous la main, et visuellement, la parenté est évidente. Techniquement, on retrouve une architecture similaire, avec de la mousse EVA classique et une surcouche en matériau supercritique (en bleu clair) sur la Vezor. La semelle extérieure de cette dernière utilise une gomme Michelin très collante, au toucher presque brillant : à tester évidemment.
Les deux modèles partagent le même design de crampons et une géométrie proche. La Vezor est le modèle le plus ambitieux (180 €), avec un insert rigide en vert visible dans la semelle. À ce prix-là, elle vient se frotter à des références comme la Mafate Speed 4 ou la Genesis. Je suis curieux de voir ce qu’elle a dans le ventre.
Je ferai un test détaillé de ces deux paires prochainement. Je n’avais pas encore eu l’occasion de les essayer vraiment, mais comme vous avez été nombreux à me poser des questions à leur sujet, j’ai décidé d’y aller.
Suunto Race : une montre AMOLED à prix très contenu
Je termine avec un produit que je porte déjà au poignet depuis quelque temps : la Suunto Run. Ce qui frappe lorsqu’on connait un peu l’offre déjà existante sur le marché, c’est le rapport qualité-prix. On est sur un prix de 249 €, pour une montre avec écran AMOLED, tactile, une molette de navigation, et une autonomie de 20 heures en GPS double fréquence.
Clairement, pour quelqu’un qui ne fait pas de l’ultra, l’autonomie est largement suffisante. La seule grosse différence avec les modèles haut de gamme de la marque (la Suunto Race et la Race S), c’est l’absence de cartographie embarquée. Une fonction utile dans certaines situations (trail en off, montagne), mais qui reste peu nécessaire dans la majorité des cas. Je pense.
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