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Nahuel Passerat. De la fièvre ultra à l’organisation, et bien plus

Le fondateur de la PicaPica promène plusieurs vies enfiévrées. Footballeur élite, puis champion de trails puristes, le montagnard se reconvertit en ultra-cycliste. Comment transférer sa passion trail?

C’est un organisateur pas comme les autres rentré dans sa 40e année. Sorti de ses cages, le goal de haut vol s’est mis à l’ultra via les plus authentiques bambées : multi-vainqueur des Ronda del Cims, Euforia 233km, rompu au Bob Graham Round avec l’ami Martin Kern ou le Charlie Ramsay Round (1er français à boucler l’ultra-off écossais en moins de 24 heures). Ne manquait qu’un dos capricieux pour tout remettre en cause, et forcer le costaud sensible à oublier la course à pied. Oublier : on fait comment ?

Fièvre, émotion, partage. Les biscotos de Nahu sont tout cela, la 3e mi-temps un état d’esprit, et le frometon se décline selon 365 possibilités de spiritueux. La course à « la Passerat » perpétue donc le tout : bénévole puis organisateur de l’historique Challenge du Montcalm, fondateur et pilote de la PicaPica depuis 2018, entre autres. PicaPica ? 109K/11500+, 98% de caillou et 2% de bitume pour un « ultra de montagne », l’un des plus aiguisés de France et sans le mot « trail ».

Retrouvailles prévues depuis juillet 2019 à domicile, avec un rouleur capable de s’enfiler les 1180km de la 2 Volcano Sprint, et d’être ému sans amertume. Plus engagé que révolté ?