Voici les Asics Metaspeed Sky Tokyo, nouvelle déclinaison de la chaussure de compétition sur route de la marque japonaise. Conçue pour la performance pure, elle s’adresse en priorité aux coureurs visant un record sur 10 km ou semi-marathon. Avec ses 164 grammes seulement sur la balance, son design minimaliste et sa mousse de dernière génération, elle entre directement dans le cercle restreint des modèles élite.
Ce qui distingue cette version Tokyo de la précédente Paris (et de la concurrence) : une nouvelle mousse Flight Foam Leap (TPU expansé) en remplacement du PEBA de la précédente Metaspeed Sky Paris, toujours associée à une plaque carbone. Cette combinaison vise, comme toujours, à accentuer le rebond et la dynamique, mais avec une approche légèrement différente en matière de stabilité et de confort. J’explique aussi la philosophie derrière la gamme : la Sky pensée pour les foulées longues et la Edge qui valorise plutôt les courses cadencées.
Le test terrain permet de mettre en évidence des sensations contrastées. La chaussure est extrêmement réactive et légère, mais elle manque de stabilité et génère certaines pressions sous le pied qui peuvent s’avérer gênantes sur la durée. À mes yeux, la Metaspeed Sky Tokyo est une chaussure exigeante, que l’on pourra difficilement envisager au-delà d’une dizaine de kilomètres, sauf pour les athlètes disposant d’une foulée très solide et bien tenue.
Enfin, je propose une comparaison avec d’autres modèles phares du marché, notamment la Metaspeed Sky Paris, la Nike Vaporfly 4, la Hoka Rocket X3 ou encore la New Balance SC Elite V5. Ces mises en perspective permettent de mieux situer la Tokyo dans le panel des supershoes actuelles : une option radicale, pensée pour la performance immédiate, mais qui demandera sans doute trop de maîtrise et de technique pour convenir à la majorité des coureurs.
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