Pourquoi l’ultra-trail c’est dur (et comment les finishers s’en sortent-ils) ?
Les ultra-trails contiennent leur lots de difficultés. Mais y'a t'il une universalité dans ces dernières, et dans les stratégies que les finishers mobilisent afin de passer la ligne d'arrivée ?
Quiconque s’est déjà aligné sur un ultra-trail le sait, la difficulté ne réside pas seulement dans les kilomètres ou le dénivelé. Ce sont par exemple les douleurs qui s’accumulent, la fatigue qui écrase, le sommeil qui devient un luxe, ou encore les imprévus qui s’invitent à chaque détour du sentier qui pimentent (et complexifient) ces épreuves. Pourtant, alors que beaucoup abandonnent, d’autres franchissent la ligne d’arrivée. Qu’est-ce qui fait la différence ?
Une étude récente, menée au cœur même de l’ultra-trail extrême, apporte un éclairage inédit sur ce paradoxe. Elle ne s’intéresse pas uniquement aux causes d’abandon, mais surtout aux stratégies mentales et comportementales des finishers. Quels sont les pièges à éviter ? Quelles attitudes permettent de continuer quand tout semble pousser à s’arrêter ? Et, surtout, que peuvent retenir les traileurs et traileuses pour leurs propres courses ?
C’est à ces questions que répond l’étude de Trabucchi et al. (2025), dont les résultats ouvrent une fenêtre précieuse sur les coulisses psychologiques de l’ultra-trail.