La FFA et le PPS, polémique et légalité
La nouvelle stratégie running de la FFA, dont fait partie le PPS payant, suscite une vague de critiques. Sont-elles justifiées ? Relance! fait le point sur un dossier sensible.
Divulguée le 14 novembre dernier, la stratégie running de la FFA suscite une vague de réactions dans l’univers de la course à pied hors stade. Manque de concertation, nouvelle « taxe » imposée aux pratiquants, coût dissuasif pour les coureurs occasionnels, ou encore crainte de perdre des participants : les critiques vont bon train. Sont-elles justifiées ? Que penser de la nouvelle stratégie fédérale ?
Lancé début 2024 par la Fédération française d’athlétisme (FFA), le Parcours Prévention Santé (PPS) a constitué un soulagement pour la plupart des acteurs sportifs. Pour les pratiquants, d’abord, qui n’avaient plus à foncer chez leur médecin traitant pour obtenir le fameux certificat médical et payer de leur poche une visite non remboursée par la Sécurité Sociale. Pour les organisateurs, ensuite, qui n’avaient plus à examiner des centaines ou des milliers de documents – d’ailleurs souvent falsifiés par les coureurs. Le PPS a probablement contribué à ce que des joggers occasionnels franchissent le pas en s’inscrivant à une ou deux courses dans l’année, le process pour avoir le précieux sésame étant à la fois simple, rapide et gratuit. Il allait donc dans le bon sens : celui d’une démocratisation du sport et de l’incitation à la pratique d’une activité physique favorable à la santé.



